Le Buisserate, c’est 44 appartements répartis sur 11 étages, situé 138 rue Félix Faure à Saint-Martin-le-Vinoux (Isère). Depuis que l’opération de rachat des logements pour rénover cet immeuble vétuste construit en 1960 a commencé, il y a une dizaine d’années, les locataires ont tous été relogés. En revanche, il reste une dizaine de propriétaires sur place, peu satisfaits des propositions de rachat et de relogement formulées par Alpes Isère Habitat, le propriétaire majoritaire du bâtiment, et la municipalité.
Un rachat à 1.000 euros le m2, le prix du marché. Trop peu pour Djamel, qui vit dans l’immeuble depuis 1983. « Ce n’est pas une proposition sérieuse », se navre ce soixantenaire à la retraite. « On est tous dans la panade ! ». Même chose pour l’option du relogement. La mairie lui avait proposé un appartement à Sassenage, une solution acceptée dans un premier temps. Sauf qu’une fois sur place : « Le loyer était à 800 euros, après il est passé à 900 puis à 1.000 euros sans compter l’électricité et le gaz à 300 euros. Au total, c’est ce que je gagne avec ma retraite. Je ne pouvais donc plus habiter là-bas. Je suis revenu à Saint-Martin-le-Vinoux ».
« Il y a un sentiment d’injustice »
Revenir à la case départ, ce n’est pas forcément un plaisir pour Djamel. Il a conscience qu’il faudra bientôt partir. En attendant, les conditions de vie au Buisserate se sont fortement dégradées. « On a un dégât des eaux depuis six mois. Et bien l’assurance s’est retirée car elle sait que l’immeuble va être rénové. Tout le plancher de notre salon est explosé, j’ai un petit garçon de sept ans à la maison et on galère dans tous les sens. La mairie n’est pas là pour nous aider, il y a un sentiment d’injustice. On ne vient pas nous voir et on est laissés à l’abandon », se désole-t-il.
La mairie dit accompagner les familles
L’opération est pleinement assumée par la mairie de Saint-Martin-le-Vinoux. Rénover complétement le bâtiment coûtera plus de dix millions d’euros d’après elle. Hors de question de faire peser ce coût sur des familles aux revenus déjà modestes. Alors, Sylvain Laval, maire divers gauche de la commune, affirme accompagner les familles dans leur relogement. « Il est évident qu’au regard de la valeur des biens, les 1.000 euros le m2 carré que l’on propose, ça ne suffit pas pour se reloger seul dans le parc privé », reconnait-il. « C’est bien pour cela que l’on a mis en place un accompagnement au cas par cas pour chaque famille afin de les reloger dans le parc social ». D’autant plus qu’il y a urgence : « Je pense que les habitants n’ont pas suffisamment pris la mesure de la dangerosité de la situation. On a un bâtit dans un très mauvais état, donc on ne peut pas rester sans rien faire et attendre qu’un accident grave se produise ».
Pour l’heure, aucune date butoir n’est évoquée pour la libération des logements toujours occupés au Buisserate. « Je crois que les choses vont se régler d’elles-mêmes », affirme Sylvain Laval. « Si au bout d’un moment il y a un péril imminent, il faudra partir, c’est la règle ». D’ici là, la mairie compte sur une étude en cours et qui sortira prochainement pour appuyer avec des chiffres et des données précises la dangerosité de l’immeuble.
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