Quel a été votre parcours professionnel ?

C’est mon sixième métier. J’ai obtenu un diplôme d’une école d’arts appliqués mais j’ai commencé ma vie active en tant qu’architecte.
Un métier que j’ai exercé pendant dix-sept ans avant d’enchaîner plusieurs jobs jusqu’à me lancer dans la peinture. Depuis vingt-cinq ans, ça a été une bonne thérapie qui m’a remise sur pied.

Comment décrivez-vous votre manière de peindre ?

Je peins en acrylique sur toile. Au début, je faisais de la peinture figurative mauresque et je me suis rendu compte qu’au fil du temps, je retrouvais de l’architecture dans mes œuvres.
Et ce n’était pas du tout le but, je voulais simplement me faire plaisir, faire plaisir aux gens. Mon style évolue et je trouve plein de méthode pour représenter ce que je veux montrer. Et c’est aujourd’hui et maintenant que je le montre justement, pour la première fois à Lunel et durant plus d’un mois.

Quel est votre environnement de travail ?

J’ai tendance à peindre la nuit, dans mon atelier qui est chez moi, sous les toits. C’est un temps que je trouve particulier et qui me correspond mieux. Je peins dans mon univers, j’en ai besoin.

Quelles sont vos inspirations artistiques ?

Bien qu’il n’y ait rien de représentatif sur mes tableaux, je m’inspire beaucoup d’architectures, de couloirs, de portes… Également de dessinateurs de bande dessinée et de peintres comme Bernard Buffet et Egon Schiele.

Vous avez fait un grand déménagement vers le sud. Pour quelle raison ?

J’ai profité d’une opportunité en 1999 pour m’installer et tourner une page de ma vie. L’histoire architecturale est très présente dans la région. Il y a beaucoup d’empreintes romaines, je me régale ici.

Quels sont votre actualité et vos projets ?

L’exposition à l’office de tourisme du Pays de Lunel est visible tous les jours jusqu’au 8 août. Je suis conviée à exposer au temple de Boisseron pour l’année 2025. Et le plus important est que je vais être invitée d’honneur au salon d’art Francis-Chedozeau à Saint-Just à la mi-octobre.