Les premières études remontent à l’année 2014, c’est un vieux serpent de mer qui ressort une nouvelle fois sur le devant de la scène. Le projet de transport par câble entre Fontaine et Saint-Martin-le-Vinoux vient de franchir ce lundi 6 novembre une nouvelle phase. Une enquête publique a été lancée jusqu’au 21 décembre pour les habitants concernés par ce téléphérique de plus de 3,5 kilomètres de long.
Des habitants divisés
Le projet dans les cartons depuis une dizaine d’années atteint peut-être sa dernière phase avant le début du chantier. Un avis négatif des commissaires enquêteurs après cette enquête publique serait par contre de mauvaise augure pour l’exécution de ce projet. Seulement à Fontaine, les habitants restent partagés.
Comme sur la terrasse de ce café, où René et Jean-Luc, deux bons amis ne sont pas du tout d’accord. L’un soutient l’idée, l’autre ne comprend pas vraiment l’intérêt. « Le monde entier s’y met sauf Grenoble », regrette René. Avec l’entreprise POMA à Voreppe, fleuron du transport par câble, ce Fontainois regrette de ne pas déjà avoir un téléphérique dans l’agglomération grenobloise. Pour lui, cela pourrait aussi permettre de désengorger des axes encombrés aux heures de pointe. La plupart des habitants que nous avons croisés restent plutôt opposés à ce projet.
L’utilité contestée d’un téléphérique à cet endroit
« Je suis conte ce système de câblage, qui se déplace à Saint-Martin-le-Vinoux tous les jours ? », tranche Jean-Luc. C’est justement l’un des points soulevés par les opposants de ce projet majeur. « On doute de l’utilité de ce téléphérique, affirme Franck, membre du collectif Stop métrocâble. Il y a déjà beaucoup de bus et de tramways dans les zones desservies, avec une grande efficacité, c’est surement plus une question d’image pour POMA. »
En effet, ce groupe actif depuis des années contre ce projet répète souvent l’argument d’une prouesse technologique pour l’entreprise iséroise, une sorte de vitrine avec le franchissement de routes, de zones d’habitations ou même du fleuve de l’Isère « mais les zones concernées n’ont pas besoin de transports en plus, il faudrait regarder ailleurs pour des endroits qui en ont plus besoin ».
Un sentiment partagé par Sophie qui habite à Fontaine : « est-ce que vraiment on a étudié l’impact écologique du passage des voitures sur ces zones ? » En plus de ces interrogations, la question des finances se posent également, dans les dernières études menées avant le Covid-19 et l’inflation, le coût du projet était estimé à 60 millions d’euros, il devrait donc logiquement être bien plus élevé à l’heure actuelle.
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