Le JDD. Cette année, Business France accompagne pour la 11e fois les entreprises tricolores présentes au CES. En quoi ce rendez-vous est-il important pour vous ?
Laurent Saint-Martin. Symboliquement, le CES de Las Vegas est le premier salon de l’année. Il est essentiel pour Business France d’y être présent pour démontrer l’excellence et le savoir-faire français en matière d’innovation, de recherche et développement. Sur le marché des nouvelles technologies, la France a souvent plusieurs coups d’avance sur les autres, elle n’a pas à être timide ! D’autant que, sur les sujets de green tech, de solutions décarbonées et de nouvelles mobilités, nous avons rendez-vous avec l’Histoire ! Et la France y joue pleinement son rôle : au CES, nous sommes le premier pays européen représenté en nombre d’entreprises, 135 rien que sur l’Eurêka Park, aux côtés du Pavillon France, avec douze régions représentées !
Pouvez-vous citer quelques-unes des innovations qui vous paraissent symboliques de la réussite française ?
J’apprécie les entreprises qui parviennent à lier les grandes technologies de demain, comme l’IA, avec les grands enjeux de notre civilisation, comme la santé. Je pense par exemple à Pulse Audition, qui conçoit des lunettes auditives pour les malentendants dans des environnements bruyants, en leur permettant « d’écouter ce qu’ils voient ». À Zoe Care, qui détecte les chutes grâce aux interférences produites sur le signal des ondes wifi. À Skwheel, qui fabrique des skis électriques avec l’IA. Ou encore à Vaonis qui permet, en déposant son smartphone dans un simple boîtier, de faire de l’astronomie à haut niveau pour un prix défiant toute concurrence ! Ces entreprises françaises constituent autant d’opportunités pour relever, chacune dans leur domaine, les défis de demain.
Les régions sont un acteur essentiel du soutien à l’innovation. Comment travaillent-elles avec Business France dans le cadre de ce CES ?
Je suis bien placé pour le savoir, à travers mon mandat de conseiller régional : en France, les régions sont au cœur de la stratégie de développement économique. Business France les accompagne dans cette démarche, aussi bien à l’export que pour accroître l’attractivité française. C’est la raison pour laquelle je me réjouis que plusieurs exécutifs régionaux soient représentés ici, au CES – je pense par exemple au président Renaud Muselier pour la région Sud. Nous sommes tous hébergés sous le Pavillon France mais nous prenons soin de territorialiser les entreprises par région. Je dis souvent qu’une belle innovation a besoin de trois ingrédients essentiels : un beau projet, des femmes et des hommes et, ce qui est aussi essentiel : un territoire !
N’y a-t-il pas aussi un quatrième ingrédient, l’état d’esprit ? Comment percevez-vous l’ambiance autour du Pavillon France du CES ?
Tout ici transpire l’optimisme ! Nous démarrons l’année 2024 dans des conditions macroéconomiques et géopolitiques complexes. Nous espérons une croissance supérieure à celle de l’année dernière mais il y a un nombre élevé d’inconnues. Face à l’incertitude, il existe deux façons de réagir : se replier sur soi – ce qui, en général, fait perdre des marchés ; ou, au contraire, redoubler d’inventivité et d’innovation pour chercher à prendre de l’avance. C’est ce que fait la France, ses entreprises et ses entrepreneurs. Le CES de Las Vegas est un remède contre la sinistrose ! Nous voyons dans les allées combien la France continue d’épater les délégations étrangères.
Peut-on néanmoins réduire l’économie française à ces innovations de niche et à « l’esprit start-up » qui n’inclut pas une grande partie des métiers exercés par nos concitoyens ?
Le CES a un tropisme start-up, c’est vrai, mais cela ne représente pas l’écrasante majorité des entreprises que Business France accompagne au quotidien, qui sont pour l’essentiel des PME et ETI industrielles. Les entrepreneurs présents au CES ont déjà acquis une certaine dimension internationale : le travail de Business France et du gouvernement consiste, aussi, à permettre aux autres de se développer, tant en termes de taille que de déploiement à l’international. Nous avons environ 150 000 entreprises exportatrices en France, l’objectif est qu’à l’horizon 2030, nous parvenions à approcher les 200 000.
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