Saint-Martin d’Auxigny est réputée pour ses pommes et cela ne date pas d’hier. À la fin de la guerre de Cent, le roi Charles VII aurait donné quelques terres de la forêt de Haute-Brune où poussaient des pommiers à une colonie d’archers écossais venus l’aider à chasser les Anglais. Ceux-ci auraient exploité les vergers et développé le commerce des pommes. À la fin du siècle dernier, la concurrence internationale a entraîné une forte diminution de la superficie des vergers qui s’est depuis stabilisée autour de 500 hectares.
Pascal Clavier, arboriculteur à Saint-Martin d’Auxigny, fait partie des producteurs qui perpétuent cette culture traditionnelle. Il est aussi trésorier de la fédération nationale des producteurs de fruits. Depuis 1990, il a repris l’exploitation familiale qui s’étend sur 55 hectares dont 15 hectares en bio. Il y cultive une quarantaine de variétés. La cueillette a commencé début août pour les pommes de moisson et devrait s’achever début décembre avec la Pink lady et la Délice d’or, des variétés tardives.
« La récolte se présente plutôt très bien, c’est une belle année. Nous avons un temps magnifique, même un peu chaud. Nous sommes surtout dans le sec, ce qui est important pour la conservation de nos fruits. Nos pommes et nos poires prennent tous leurs arômes pour satisfaire les consommateurs« , se réjouit Pascal Clavier. Cette année, les vergers ont notamment été épargnés par la grêle et le gel.
Mais le changement climatique n’est pas sans répercussion : « On avait dans notre panel des variétés qui étaient plutôt du nord et depuis plusieurs années on a constaté que ces variétés ne se conservaient plus, ne produisaient plus. Ce sont des variétés très bonnes mais que l’on ne pourra plus faire« , poursuit-il. En réaction aux fortes chaleurs, certains arbres laissent aussi tomber leurs fruits pour maintenir leur équilibre.
Exportations et circuits courts
Sa production est écoulée sur plusieurs marchés différents. Une partie est exportée dans 80 grands pays dans le monde au travers de la coopérative de producteurs La Martinoise. Une autre partie, plus gustative, est destinée au marché local via des producteurs qui complètent leur propre production par de la revente. « Ces dernières années, nous avons retravaillé le côté gustatif avec des agronomes qui œuvrent auprès de viticulteurs. Nous procédons à un réensemencement des sols afin de retrouver l’expression du terroir« , explique Pascal Clavier.
Cette diversité de débouchés lui permet de tirer son épingle du jeu.
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