Même lui n’était pas au courant. Maxime Heyman est arrivé dans le petit monde du collège Saint-Martin en tant que parent d’élève, il y a plusieurs années – son fils a aujourd’hui 50 ans. L’ancienne salle de sport ? Le menuisier faisait partie des bénévoles qui ont participé au chantier. Parce qu’il est toujours membre de l’OGEC, il suit de près l’organisation des festivités prévues samedi (sur invitation). Mais le personnage choisi pour le géant, il ne le connaissait pas. « On a gardé le rouge, car c’est la couleur de saint Martin », lâche dans un sourire Jean-François Lempereur, directeur depuis deux ans. Tout juste peut-on écrire que ce personnage de 2,50 m de haut portera de façon bien visible les valeurs du collège.
Ce qui définit l’établissement ? Le jeune directeur (42 ans) pèse ses mots : « L’exigence ET la bienveillance. On accueille tout le monde, mais on pousse chaque élève à donner le meilleur de soi-même. »
Créé en septembre 1973, dirigé par un laïc dès le début, l’établissement est né d’une intuition du chanoine Froidure : il manquait un collège privé entre Armentières et Bailleul. Une consultation de la population lui a donné raison même si, au début, il n’y avait qu’une seule classe. Les effectifs atteindront 400 élèves au début des années 2000. « On est en train de se stabiliser autour de 300 », assure le directeur.
700 personnes attendues
Le côté familial de ce collège, il l’a vérifié en recueillant les inscriptions pour ce grand anniversaire. Près de 700 personnes sont attendues. « Il y a des groupes de 8 ou 9, parce que tous les cousins sont passés ici. » À l’issue de la messe (300 fidèles annoncés), le père Luc Lesage bénira le géant, entouré pour l’occasion de son « parrain » et de sa « marraine », les géants Miss Cantine et Jehan d’Estaires. « Avec les enseignants, nous nous sommes demandé quelle trace laisser après les cinquante ans : une fresque ? Un vitrail ? La prof d’arts plastiques a lancé l’idée d’un géant. » Surtout, la créature a été fabriquée lors d’ateliers participatifs menés par le facteur de géants Fabrice Simon. Certains étaient destinés aux parents.
Malgré ses 25 kg, le personnage est conçu pour pouvoir être porté par des collégiens. Les anciens élèves, eux, pourront s’amuser à se faire prendre en photo avec leurs anciens camarades de classe. « L’idée, c’est de permettre aux élèves et anciens élèves de se retrouver. »
Quelle place pour la religion ?
Pour mieux connaître le collège Saint-Martin, nous avons notamment demandé au directeur quelle place la religion a dans la vie de l’établissement. « Elle est présente de manière transversale : nous nous inscrivons dans l’éducation intégrale de la personne, dans la doctrine sociale de l’Église, avec une volonté de développer le jeune de manière complète – pas seulement intellectuellement mais aussi physiquement, psychologiquement, socialement… Il s’agit de créer des êtres humains complets, pas seulement des bêtes à concours. » Une animatrice en pastorale accompagne ceux qui le souhaitent vers le baptême, la communion… et des cours de culture religieuse sont obligatoires en 6e-5e. Ce n’est pas du catéchisme, mais un enseignement des trois grandes religions monothéismes. Les élèves choisissent ensuite en 4e-3e s’ils continuent à les suivre.
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