Installé sur l’île Saint-Martin depuis son arrivée au début du mois de décembre, le troupeau de moutons venu des montagnes ariégeoises a migré vers le massif de la Clape. Cette transhumance a donné l’occasion d’organiser un moment convivial entre les différents acteurs.
Poussées par les chiens de bergers appliquant avec précision les consignes données par leurs maîtres, les 280 brebis et agneaux ont effectué cette transhumance le dimanche 7 janvier, en matinée. Franchir la passerelle au niveau du pont jaune, route de Mandirac, n’a pas été une mince affaire. Sous l’œil attentif et admiratif d’André Bedos, adjoint au maire délégué au développement durable du territoire et des agents de la Ville chargés d’assurer la sécurité durant la traversée de la route, le travail des borders collies combiné à la patience, au calme et au savoir-faire des bergers a eu raison des réticences des ovins.
Quelques heures plus tard, le troupeau atteignait la nouvelle terre promise dans le massif de la Clape. L’édile et d’autres élus dont Pierre Dupuis, Patrick Eve puis Marie-Ange Fuentes l’y rejoignaient. Tandis que les chiens se reposaient et que les brebis et leurs petits se régalaient des herbes environnantes, bergers, représentants de la commune, et viticulteurs propriétaires des parcelles où paîtront les animaux durant les prochaines semaines devisaient autour d’un convivial repas partagé. André Bedos se réjouissait : « C’est un vrai bonheur de tous se retrouver là pour la 2e année consécutive. C’est bon pour la biodiversité, la présence d’un troupeau permet une tonte et un débroussaillement naturels, sans intervention mécanique. De plus, cela enrichit le sol, et permet aussi de lutter contre les incendies. Réintroduire le pastoralisme n’est pas une innovation, c’est remettre en place ce que les anciens faisaient. C’est gagnant gagnant, car le territoire va mieux, de même que le troupeau. On remercie les viticulteurs et les propriétaires des parcelles qui permettent à ces moutons de séjourner 3 mois sur notre territoire, mais aussi les Salins qui ont accepté que le troupeau débarque sur son parking, les chasseurs qui coopèrent, et les passants qui se sont arrêtés pour observer… de loin ». Oui, de loin. Car, comme l’expliquent les bergers, les brebis ont besoin de calme et de tranquillité : « Si une brebis lève la tête, c’est qu’elle est dérangée. Si elle se déplace, si elle court, c’est qu’elle a peur. Ce sont des animaux très sensibles : un coup de stress, et la brebis avorte ! ». Aussi, pour le bien-être du troupeau, il est demandé aux piétons et cyclistes de se tenir à distance et aux automobilistes et aux motards de ralentir à l’approche de la zone de pâturage.
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