“Un dimanche au Pays Basque” est en Basse- Navarre cette semaine. Partons à Saint Martin d’Arrossa cette semaine et installons- nous Chez Katina pour parler d’artisanat, mais aussi du patrimoine minier de la commune et enfin, partons en transhumance grâce à un éleveur de brebis. Suivez- nous !
Arrossa tirerait son nom de Arlausa ou Erlausa, nom de deux maisons médiévales du quartier Eiharze citées partir du XIIIe siècle et il faudra attendre le XXe siècle pour que la commune de Saint-Martin-d’Arrossa voit le jour. En 1923, après une bonne demi-douzaine de tentatives infructueuses, les quartiers d’Eiharze, de Baihuntza ainsi que toutes les terres situées sur la rive gauche de la Nive se séparent d’Ossès et s’érigent en commune, comme l’avait fait Bidarray en 1790.
Aujourd’hui la commune de Saint-Martin-d’Arrossa (commune nichée au confluent des 2 Nives et au pied des monts Larla et Jara) compte 280 maisons réparties en dix quartiers principaux parmi lesquels : Eiharze, Konkada, Igouin, Handieta ou encore Martintoborda et les habitants de la commune sont appelés les Arrosatars.
Le restaurant Chez Katina : “L’ hôtellerie restauration, ce n’est pas facile, on joue à Tétris”
Ancien relais de diligences de muletiers allant de Pampelune à Pau, la bâtisse a été construite en 1745 et chaque génération a apporté sa pierre à l’édifice. Certains membres de la famille comme les parents de Maïder étaient des précurseurs, ils ont par exemple créé une piscine au sein du complexe dans les années 80. Aujourd’hui, le restaurant et l’hôtel de 36 chambres disposent d’une piscine chauffée, d’un jacuzzi, d’un sauna et d’une salle de fitness. Niché dans un cadre de verdure propice à la détente, Maïder et son mari vous accueillent dans ce lieu historique, rempli de souvenirs qui a vu se succéder mariages, baptêmes et repas de familles. La terrasse ombragée et végétalisée est un vrai havre de paix pour y déguster, au son des chants des oiseaux, les plats à la carte tels que le foie gras maison, les truitelles à la navarraises, les ris d’agneau aux cèpes ou encore la palombe rôtie flambée au capucin.
L’atelier de maroquinerie Cuirs et Voyages
Après avoir exercé une vingtaine de métiers, Joël Biondo s’est formé dans le travail du cuir à l’âge de 55 ans et a ouvert son atelier appelé “Cuirs et Voyages” il y a 12 ans sur les hauteurs de la commune. Spécialisé dans la fabrication de ceintures, Joël a à cœur de faire perdurer un savoir- faire ancestral tel que la couture sellier qui rend ses créations artisanales très robustes. Pour la matière première, il se fournit à Niort, à Lannemezan mais aussi, au Pays Basque, principalement à la tannerie Armendaritz. Les ceintures sont faites sur- mesure et les prix oscillent entre 45 et 65 euros. On peut soit passer à l’atelier, soit commander par internet.
Les Mines de fer de Larla
Pendant l’émission Eric Kammenthaler, archéologue minier, revenait sur le patrimoine minier de Larla ainsi que sur les répercutions tant économiques qu’humaines pour le village. Découvertes au troisième siècle avant notre ère, ces mines de fer ont été exploitées jusqu’en 1914. On accédait à ses gisements par des galeries horizontales étagées sur le versant. Pendant sa période d’exploitation, on a par exemple noté une augmentation de la population locale grâce, principalement, aux étrangers qui ont apporté leurs savoir- faire et capitaux.
L’héritage patrimonial est riche, pour preuve par exemple de nombreux écrits et schémas de spécialistes, notamment ceux de Georges Vié, ingénieur des mines, répertoriés à la Bibliothèque de Bayonne mais aussi l’existence de deux circuits de randonnée pour en apprendre davantage sur le massif de Larla et sur ce passé minier.
La ferme Lekukoa
Yoan Laxague, éleveur de brebis Manex Têtes Noires (une race locale très rustique) à la ferme familiale Lekukoa (qu’il a reprise en 2018) et Président de l’AFP (l’Association Foncière Pastorale qui s’occupe de la gestion des estives) revenait sur la tradition de la transhumance mais aussi sur sa production et sur les difficultés inhérentes au monde agricole. Yoan ne monte pas très haut en estive, il nous en a expliqué les raisons. Sur l’exploitation, il valorise la totalité du lait produit par ses 230 brebis et fabrique du fromage, du breuil, de la crème, du lait en bouteille mais aussi des yaourts et, depuis peu, des glaces. Yoan propose également de l’agneau de lait à la saison, des saucisses, du steack hâché ou encore des préparations de tajine et la transformation de la viande se fait à Saint Jean Pied de Port. Passionné par son métier, tous ses produits sont à retrouver dans plusieurs grandes surfaces des secteurs de Garazi- Baïgorry et Ossès, dans certains restaurants, sur les marchés d’Espelette le mercredi, Dax le samedi, en vente directe à la Ferme ou en livraison.
La mission de ville-saint-martin-le-vinoux.fr est de rassembler en ligne des journaux autour de Saint-Martin-le-Vinoux pour ensuite les présenter en tâchant de répondre du mieux possible aux interrogations du public. Ce post a été prélevé d’internet par l’équipe de ville-saint-martin-le-vinoux.fr du seul fait qu’il se présentait dans les colonnes d’un média consacré au thème « Saint-Martin-le-Vinoux ». Cette chronique est reproduite du mieux possible. Vous avez l’opportunité d’utiliser les coordonnées inscrites sur le site pour indiquer des précisions sur ce contenu sur le thème « Saint-Martin-le-Vinoux ». Il y a de prévu plusieurs travaux sur le sujet « Saint-Martin-le-Vinoux » bientôt, nous vous invitons à naviguer sur notre site web aussi souvent que possible.